On peut, de même,
Estimer la production vinicole par la présence de tonneliers au village : ils sont 3, en 1806 ; 6, en 1832 et à nouveau 3, en 1856 et 1871.
Enfin, notons l’importance de la vigne, à Volmerange, sur le plan économique : en 1836, sur 495 habitants, 196 sont travailleurs agricoles et 23 sont vignerons, soit un quart des travailleurs agricoles, ce qui permet à 74 personnes de vivre.
Les propriétés sont petites :
En 1825, 81% des propriétaires ont moins de 20 ares.
ANDRE Philippe est le principal vigneron avec 75 ares, en 1836. Les rendements sont de 30 à 40 hectolitres par hectare et 80% des propriétaires vinifient moins de 6 hectolitres, ce qui représente leur consommation personnelle d’un vin à 5 ou 7°, avant sucrage.
Pendant l’Annexion,
L’instituteur STOFLICK écrit, en 1915 : Les habitants s’occupent principalement d’agriculture.
Auparavant la vigne, la culture du tabac, du chanvre et du lin était l’occupation principale des gens.
Le vignoble est alors en crise passant, pour l’arrondissement de Boulay, de plus de 100 hectares, à 50 en 1914, victime du phylloxera mais aussi de la facilité du transport des vins du Sud.
En 1930,
Il ne reste que quelques ares de vignes : les ceps étant remplacés par des arbres fruitiers sur la colline bien exposée.
En 1815-1820
Il y a 9 hectares de vignes.
En 1907,
Il y avait encore 7 hectares de vigne.
En 2022,
10 ares sont préservés et entretenus par des bénévoles passionnés.